Ma vie au service de l'empereur

Bonjour à tous

Etant écrivain à mes heures perdues, je me propose de soumettre à votre regard critique une de mes oeuvres.

Je compte sur vous pour me dire ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas.

Un petit post juste pour me dire que ça vous plait et que je peux continuer encourage l'artiste et lui permet de sentir que ce qu'il fait n'est pas inutile.

J'espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire que moi j'en ai eu pour l'écrire.

Chapitre I: Qui suis-je?




Le sergent Spag se demanda combien de temps cela faisait qu’il était dans la garde. En cherchant dans ces souvenirs il se rendit compte que cela ne faisait que 4 ans. 4 ans c’était court dans toute une vie mais pour lui ça faisait une éternité qu’il avait quitté sa planète natale Sadis.

Il se remémora sa formation de 6 mois avant de finir major de sa promotion. Cette performance lui avait valu d’être sélectionné pour suivre le dur entraînement des gardes vermeilles. 8 mois passés à souffrir de la faim et de la soif, à ne presque pas dormir et à effectuer des entraînements à balles réelles dans des conditions insoutenables. Sur la centaine de jeunes hommes sélectionnés, seuls 23 sont sortis avec leurs armures classe vermeille ; 45% avaient été tués en exercice, 15% étaient handicapés à vie, 10% étaient morts d’épuisement, et les autres avaient été internés pour troubles psychiques graves suite aux grandes marches.

Il entendait encore les hurlements de guts se faisant dévorer les tripes par un vinorit, un grand serpent carnassier tunnelier, pendant qu’ils rampaient sous les balles et les obus. Il s’était débattu comme il avait pu dans la boue mais, fou de douleur, il s’était relevé brusquement sous la mitraille et avait été tué instantanément d’une balle en pleine tête. Spag n’avait rien pu faire.Bouger aurait été signer son arrêt de mort.

Ensuite s’étaient enchaînés les campagnes jusqu’à cette fameuse offensive sur le monde cardinal de Gabriel de Safran. Un archi-cardinal du nom de Polias avait décrété que lui seul était le dépositaire de la parole de l’empereur et qu’il lui avait ordonné de refonder un imperium ayant pour centre Saint Gabriel de Safran. Une pareille hérésie n’était pas acceptable dans le très saint royaume de l’empereur.

Spag et son régiment avait été envoyé pour réduire cette sécession à néant. L’insertion sur la planète avait été très violente et le régiment avait perdu une grande partie de ses effectifs lors des premières heures de l’engagement.

L’inquisiteur Kratos de l’Ordo Héréticus, chargé de traquer les traîtres durant la progression des troupes, était porté disparu dés les premiers combats, séparé du reste des troupes par une explosion ayant entraînée l’effondrement de la toiture du bâtiment où il se trouvait. Les recherches n’avaient rien données et la guerre avait continué sans lui. Lors de l’assaut sur la basilique, Spag avait été capturé par les séides du cardinal et par là même occasion il avait retrouvé l’inquisiteur attaché au mur à côté de lui.

Lors de la énième séance de tortures et de questions, il avait réussi à échapper à son garde et lui avait dévissé les cervicales comme il avait appris depuis si longtemps. Ensuite il avait porté l’inquisiteur sur son dos et avait abattu tous ceux qui osaient se mettre sur son chemin. Ayant récupéré un lance-flamme il avait mis le feu à l’ensemble des salles de contrôle et des couloirs d’évacuation du bâtiment et laissé brûler
les ouailles du cardinal dans le feu purificateur.

Après s’être remis de ses blessures et impressionné par son courage et
sa dévotion, l’inquisiteur avait demandé que Spag soit retiré de son régiment pour l’intégrer dans sa suite personnel. Spag n’avait rien dit car il est dangereux de contredire un inquisiteur mais aujourd’hui il regrettait amèrement de ne s’être pas opposé vivement à ce transfert. L’inquisiteur était l’être le plus dur et le plus froid qu’il n’avait jamais rencontré. Au nom de l’empereur, il était capable des pires atrocités. Spag n’en n’avait jamais rien laissé paraître mais il se demandait si le remède qu’apportait Kratos n’était pas pire que le mal lui-même.

Je continue?

Bien à vous:oops:

AAAAAAAHHH!!!!
j'aime beaucoup ce que tu écris, néammoins, je me permettrai 2/3 remarques (que j'èspère contructives)
- l'orthographe trés importante (j'ai juste noté 1 faute ou 2)
- la ponctuation (on "étouffe" parfois sur des phrases longues)
- développe ton perso et ce qu'il a traversé pour en arriver là, comment est son monde, quelle a été son enfance qu'est-ce que les armures vermeilles (même si on se doute que c'est une unité d'élite comme les troupes de choc), l'inquisiteur est-il radical ou conservateur?
Du texte que tu nous présente, tu devrais en faire un chapitre qui nous amène à "aujourd'hui" quand le héros est au service de l'inquisiteur.

Ton idée est, à mon avis, trés bonne, le point de vu à la "inquisitor" te permettra d'explorer toutes les faces sombres de l'imperium.

Continues, t'es bon

Alors essayons de faire constructif par rapport à ma petite expérience de lecteur et de RPiste :

Les bons points :
Perso, j'aime bien la trame que tu donnes, sa me parait prometteur et ambicieux.
L'imagination que tu y développes.

Les points à revoir (pas pour casser et ce n'est que mon point de vue ) :
Je trouve que tu ne fais qu'enchainer des évènements, sans assez les rendre descriptifs, peut être celà vient il du temps. On ne se sens pas assez dans l'histoire.

Bon après je sais que sa rend les récits tout de suite plus long à taper et que sa demande beaucoup plus de travail Et puis je t'avouerais qu'en se moment je lis les Fantômes

Bonjour à tous

merci pour ces critiques constructives:

Pour les fautes mettez les en évidence car même si je porte une grande attention à ce sujet il peut toujours en avoir une ou deux qui m'échappent.

Pour ce qui est du dévellopement de ce chapitre, il est succint volontairement . Ce n'est que l'introduction du récit pour expliquer comment il en est arrivé là.

Pour les phrases longues, je vais y faire attention enfin j'espère. L'inquisiteur est-il radical ou conservateur hum, vous le découvriez au prochain épisode.

Pour ce qui est des histoires longues pas de soucis, ce projet est une histoire longue. J'en suis à 10 pages et je n'est pas encore passé le tiers de mon histoire.

Mon cher Valentin, je te comprends, je les ai tous à la maison

Bien à vous

Bonjour à tous

Je vous mets la suite

Chapitre II : L’arrivée

Partie 1

Le choc de l’atterrissage de la navette le tira de ses pensées, de toute manière il était trop tard pour faire marche arrière. La rampe s’abaissa dans un feulement hydraulique. Il attrapa les sangles du réservoir de son lance-flamme qu’il avait gardé depuis, les passa sur ses épaules, se leva et se prépara à descendre en allumant la veilleuse de son brûle-hérétique. Il jeta un regard circulaire dans la cabine du transport.

Il y avait Xyatus le croisé offert à Kratos sur Gabriel de Safran par l’Eclésiarchie. Il semblait plus mécanique qu’humain mais c’était un excellent combattant avec son bouclier de justice et son épée de lumière. A côte il y avait Justina, la chirurgienne au service de l’inquisiteur, et Opiutis le repentis.

Ce dernier était un sorcier qui avait été traqué par Kratos et qui avait voulu chercher le salut en le servant. Ce dernier l’avait enchâssé dans un assemblage de tiges d’adamantium et d’argent pour le soumettre à sa volonté et maintenant il souffrait le martyr à chaque attaque psychique d’un adversaire en absorbant son énergie. Souvent Spag remerciait secrètement Opiutis de souffrir à sa place. Il était sur que la plupart des attaques absorbées l’aurait déjà tué si le sorcier n’avait pas été là. Au plafond, le servo crâne de l’inquisiteur flottait au-dessus de leurs têtes, prêt à suivre son maître.

Se détachant dans la lumière de la rampe se trouvait l’inquisiteur Kratos. Un homme grand et très mince. Cette allure filiforme cachait en fait des muscles fins mais durs comme de l’acier et capables d’une grande puissance. Il avait un nez aquilin et des pommettes saillantes. Son visage était en permanence agité par un tic à la commissure gauche de ses lèvres. Il se tenait là dans son grand manteau noir, la mine sombre. Son aura aspirait toutes les pensées positives. Il ne transpirait de cet être que ténacité, froideur, inflexibilité et souffrance. Même la lumière des deux astres éclatants de Sufice Prime n’arrivaient pas à illuminer l’homme, comme si la lumière était aspirée par le grand manteau noir. Spag frissonna, ce type lui donnait vraiment la chair de poule.

D’un signal de l’inquisiteur, la suite descendit la rampe. La luminosité était aveuglante. Spag mit quelques instants avant de voir le gouverneur et sa suite de sangsues aristocratiques qui les attendaient. Le gouverneur semblait très mal à l’aise quand à la venue de ces austères visiteurs.

La planète connaissait des troubles dernièrement et une rumeur circulait comme quoi un messie avait rassemblé les cultistes du chaos sous sa bannière et les attaques de ces derniers devenaient de plus en plus violentes, à tel point qu’un régiment des FPD s’était révolté et les avait rejoints. Les rares prisonniers qui avaient pu être fait faisaient état d’une quête des adorateurs. Ils étaient à la recherche du livre de la parole de l’empereur qui, selon leurs dires, une fois profané, ouvrirait l’imperium à la vraie foi.

« Soyez le bienvenue, seigneur Kratos, je suis honoré par votre venue ! » commença à bredouiller le gouverneur,

« Ce n’est pas mon cas, Gouverneur. Si je suis ici, cela veut dire que vous avez failli à la mission que l’empereur vous avait confié : protéger son domaine des hérétiques. Votre incompétence appelle la juste punition, malheureusement le temps n’est pas à votre jugement. Mais ne vous méprenez pas, il viendra bien assez tôt. Occupons nous d’abord d’assainir cette planète de la vermine que vous avez laissé grouiller. »

Le gouverneur devint livide et commença à être secoué par d’imperceptibles tremblements. L’inquisiteur esquissa un de ses rares sourires cruels dont il avait le secret.

Il se dirigea vers l’aire de sortie de la plate forme. La suite gouvernementale s’égailla sur son passage, volée de moineaux craignant d’être frappés par les foudres impitoyables du seigneur de l’inquisition.

Spag et le reste de la suite suivaient derrière cette ombre menaçante. Il observait avec curiosité ce nouveau monde, un parmi les milliers que comptait l’imperium. Il se demanda combien de temps il allait y rester cette fois.

La dernière planète où il avait posé les pieds, il n’avait jamais pu apercevoir le ciel tant l’atmosphère était polluée et inaccessible à l’éphémère humain. Seuls les serviteurs robotisés étaient les maîtres de la surface, piètre revanche sur leurs bourreaux qui leur avaient arraché leur humanité.

A cette hauteur le ciel était pur et dégagé. Les jumeaux solaires bombardaient la plate forme de leurs rayons ardents. Aux alentours des coupoles jardins s’étendaient dans le ciel teinté de violet. C’était une cité ruche comme il en existait tant d’autres sur la surface de ce globe solitaire dans l’immensité spatiale.

Ca vous a plu?

Je continue?

Bien à vous

J'aime vraimment !
Je ne lis pas beaucoup de romans du style 40k, je s uis beaucoup plus dans l'héroic !
Mais ca me donne envie !!

Continue !
Mais ne nous donne pas tout d'un coup, après il n'y en auras plus

a+
Thibault

ha ouais, ouais, ouais, ouais!!!envoie tout ce que tu veux c'est bon!! keskispass après?

Que les trompettes résonnent voici la suite

Comment ça il n'y a pas de trompettes dans le forum. c'est mal organisé ici.

Bon tant pis je m'en passerai:

Chapitre II:L'arrivée

Partie 2

Dans la salle de conférence du palais, ils retrouvèrent Foxima, l’apprenti de Kratos. Ce dernier n’était arrivé que récemment dans l’équipe et souvent Kratos l’envoyait en mission de repérage. Spag ne lui avait encore jamais parlé. Il revenait d’une mission d’infiltration au sein des cultes au nord de la mégalopole.

Il semblait épuisé et déjà blasé de se qui l’entourait comme si cela n’avait aucune importance à ses yeux. Une recrue à l’image de l’inquisiteur, pensa Spag. Il avait déjà perdu un oeil et une bionique avait pris sa place dans l’orbite cave. Il portait la tunique rouge et jaune des travailleurs des cités. Il avait une auréole rougeâtre à l’épaule droite et sa tunique possédait de multiples accros. La pêche aux informations ne s’était pas faite sans mal.

Il exposa brièvement la situation. Les cultes s’étaient concentrés au nord de la cité et semblaient en attente de quelque chose, d’un signe ou d’un ordre quelconque. Dans l’ensemble, ils n’étaient pas très organisés ni très entraînés. Mais un groupuscule, se faisant nommer la voix du véritable empereur, entraînait des troupes de fanatiques très organisées et extrêmement sanguinaires qui étaient envoyées en tant que garde d’honneur dans les cultes. Les forces de sécurité avaient déjà eu affaire à elles et les pertes avaient été très lourdes.

L’Adeptus Arbites était constamment harcelé par des embuscades, des fausses alertes et des émeutes. Les équipes étaient épuisées par les cadences infernales et leurs conditions d’intervention. Certaines brigades avaient refusé de partir sur le terrain et avaient préféré passer en conseil de discipline. L’inquisiteur décréta que ces unités seraient exécutées pour manquement au devoir devant l’ennemi.

« Seul l’empereur peut leur pardonner, avait-il déclaré, moi c’est au dessus de mes forces ».

Devant l’ampleur des évènements, il était clair qu’il fallait agir vite. Selon les dires de Foxima, les cultistes se réunissaient toutes les nouvelles lunes dans les souterrains antiques de la cité. Les accès étaient bien gardés mais les hérétiques se sentaient inattaquables, pensant que leur cache était insoupçonnable par les chiens du faux empereur.

Kratos et sa suite prendraient le commandement des opérations car L’inquisiteur s’était fait un plaisir de destituer le gouverneur et par la même occasion prendre le contrôle des ressources de la planète. Les souterrains comportais trois entrées : une au Nord, une à l’Ouest et une dernière au Sud.

L’entrée Sud était effondrée depuis les émeutes de 15M39. L’entrée Nord était impraticable pour les forces planétaires car dans la zone sous le contrôle des insurgés. Il était donc impossible d’y amener des forces de manière discrète. Restait donc la cache à l’Ouest en pleine zone industrielle, bas fond saturée de pollution et de rejets toxiques. Spag frissonna à l’idée de progresser dans ce secteur.

L’inquisiteur avait du sentir son hésitation car il se tourna vers lui et lui dit de sa voix profonde :

« Quelque soit le chemin, nous passons partout où la lumière de l’empereur nous guide. »

Foxima eu pour mission de passer par l’entrée Nord avec un commando de la garde impérial pour miner l’accès et interdire toutes voies de replis pour les traîtres. Spag se demanda si l’inquisiteur voulait garder en vie son apprenti, suffisamment longtemps pour en faire un inquisiteur, tant il lui confiait des missions suicidaires. La chirurgienne semblait du même avis que lui à en juger le regard qu’elle lança dans la direction de l’acolyte.

Pour sa part Spag, ainsi que le reste de l’équipe, sera au côté de l’inquisiteur, commandant les forces de défenses planétaires, à la porte Ouest. Une fois les équipes définies, l’inquisiteur conclut la séance sur ces mots :

« Que chacun aille faire son devoir, Il nous observe et nous guide selon sa volonté ! »


Alors?

ça vous a plu?

Je continue?

Bien à vous

Phoenix

FAIS PETER LA SUITE!!!!!!!!!!

aller la suite

Chapitre II

Partie 3

Le briefing terminé, Spag sortit de la salle de conférence. Il devait prendre le commandement d'une escouade de garde durant l'opération. Il descendit , anxieux, l'escalier en fer qui menait aux casernements. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas pris un commandement.
En règle générale l'inquisiteur préférait l'avoir à ses côtés. Le problème était qu'il manquait un commissaire et que l'inquisiteur était si peu sur du dévouement des soldats de ce monde qu'il avait nommé Spaq à la tête de l'escouade solitaire. Le premier contact serait décisif.

Les soldats étaient parqués dans des baraquement de tôle aux étages inférieurs. Il entra dans un dortoir crasseux qui respirait l'odeur acre de la transpiration des hommes. Il les trouva au fond en train de jouer aux dés.

« Messieurs ! L'empereur m'a placé sur votre route pour vous guider vers la gloire et les honneurs ! »

Seul le silence lui répondit.

« Allez les gars, me faîtes pas le coup du bleu, j'ai passé l'âge ! Moi aussi je fais parti de la garde. J'en ai chier autant que vous. On peut se comprendre »

« Ta gueule !!! »

« En fait, il avait raison. Vous n'êtes qu'une bande de bleues bites qui ont la trouille d'aller au combat. »


Les soldats se retournèrent lentement vers lui. Il y était allé un peu fort pour une première prise de contact. Mais il était fatigué et n'avait pas envie de se faire suer avec ces troufions. A voir leurs mines vindicatives c'était mal parti.

Le plus costaud du groupe s'avança jusqu'à souffler son haleine fétide dans les narines de Spag.

« Et tu as servi dans quelle unité monsieur le héros de l'inquisition ? »

« Dans la 5 ème compagnie des gardes vermeilles, caporal, et je doute qu'ils vous auraient accepté vu votre aspect. »

« C'est quoi ça les gardes vermeilles ? Des troupes de choc ? Si c'est le cas mon gars, tu peux toujours aller te jeter du haut du sommet de la cité on ne te suivra jamais. Le connard qui nous servait de commissaire venait du même type de centre que toi. Il a fini par nous quitter sur un accident de grenade. Au fait l'accident c'est nous mais tu ressortira pas de cette piole pour aller en parl'. »

Spag lui mit un coup de tête en pleine face. Le garde, surpris, chancela. Un crochet au menton suivit d'un direct au foie finit mettre le militaire au tapis. Spag n'eut pas le temps de se reprendre son souffle que deux bras puissants avaient ancérés sa gorge et serraient impitoyablement. Il gesticula pour essayer de se libérer de l'étreinte mais les autres gars le bourraient de coups de poings.

L'air commençait à lui manquer. C'était bizarre, il ne se voyait pas finir comme ça, tuer bêtement par des bidasses de son camp. Il s'était imaginé périr torturer par des adorateurs chaotiques ou finir comme Guts, une balle en pleine tête sur un champ de bataille. Puis tout vira au blanc.

Quand il repris connaissance il était allongé sur le sol, rendu poisseux par le sang. Il s'inspecta rapidement, rien pas une égratignure. Les corps des hommes de l'escouade étaient alignés devant l'entrée. L'inquisiteur se tenait là, le bolter fumant.

« Debout sergent ! Vous dormirez lorsque les ennemis de l'empereur seront à genoux devant sa magnificence ! Vous nous faites perdre un temps précieux avec votre incompétence ! »

Alors ça vous a plu?

Bien à vous

et la suite alors...c'est un peu lent tout ça ...

mais vas y continue, c'est pas mal du tout

A la demande de Mordeck voilà la suite

Chapitre III: Le ventre de la citée

Partie 1

Bientôt deux heures qu'ils progressaient dans cet épais brouillard orange. Ils avaient passé plusieurs cheminées crachant des nappes de vapeurs verdâtres et maintenant ils avançaient sur les passerelles qui enjambaient les zones de stockage de déchets.

Spag transpirait à grosses gouttes sous son masque. Il lui semblait que l'appareil de survie s'était transformé en un vorace qui essayait de lui sucer la tête. Il aspira goulûment une nouvelle bouffée d'air. Pouah ! Il ne se ferait jamais à ce goût métallique qui lui envahissait la bouche à chaque fois, lui asséchait la gorge et lui glaçait les poumons.

Devant lui, un soldat ripa sur la grille luisante. Le sergent se précipita pour lui porter secours et l'aida à se relever.

« Tout va bien ? »

« Ca va merci, sans vous je me voyais déjà au fond. »

L'inquisiteur se retourna et leur jeta un regard glacial.

« Soldat, nul ne doit entraver la marche des armées de l'empereur. La prochaine fois veiller à tomber de manière définitive. Vous ferez moins de bruit et vous ne nous retarderez pas ! »

L'infortuné garde baissa la tête se confondant en excuses mais l'inquisiteur n'y prêta pas attention et repris sa progression. Spag plaignais l'homme d'avoir à subir la froideur du représentant de l'empereur, mais il valait mieux que ce soit le garde plutôt que lui.

Il jeta un coup d'?il par-dessus la rambarde pour tenter de deviner le fond de la zone de stockage. Seule la lumière orangée des geysers brumeux qui montaient à la surface de la nappe, souffle d'un improbable dragon assoupi, lui était visible.

Son regard se reporta sur le garde. Celui-ci avançait au rythme imposé par l'inquisiteur, mais il semblait au guerrier que l'homme se courbait légèrement. Au fil de la progression, la courbure du corps s'accentua et le garde se mit à boitiller.

Il glissa une nouvelle fois, rebondit lourdement sur le garde-fou et Spag comprit la raison de ce délabrement. Son uniforme, déchiré en dessous de son aisselle droite, permettait le passage des toxiques contenus dans les volutes qui les enveloppaient, pareils à des lianes meurtrières. Il se porta au devant du souffrant.

« Ta combinaison est déchirée soldat, retourne en arrière au véhicule sanitaire ! Vite, il ne te reste pas beaucoup de temps !! »

« J'ai mal sergent, je ne peux plus avancer. Je sens chaque centimètre de ma peau me brûler. La moindre inspiration me vrille les poumons. J'ai l'impression que quelqu'un me plante un poignard entre les côtes à chaque !!.....»

Le garde se mit à hurler de douleur. Les toxines étaient en train de lui ronger inexorablement les tissus à la manière de millions de puces. Sa nouvelle chute contre la rambarde lui avait ouvert une plaie sur le flan laissant apparaître ses côtes mises à nues. Les bords de le l'escarre étaient noircis par les polluants.

Spag se retourna pour appeler Jutina qui suivait quelques mètres plus loin. Une ombre se dessina sur lui. Une détonation retentit immédiatement. Une seconde plus tard, la voix profonde de l'inquisiteur s'éleva derrière lui.

« Ne perdez pas votre temps inutilement, sergent, reprenez la progression ! »

« Bien seigneur ! »

« La prochaine fois, contentez vous de ne sauver que ce qui doit l'être. Ce qui l'y a autour ou qui vous permets d'y parvenir n'a aucune espèce d'importance. Vous nous avez fait perdre du temps et de la discrétion. De plus vous m'avez fait gaspiller un bolt et pour ça vous ferez pénitence durant deux jours. Un bolt qui n'atteint pas l'ennemi est un bolt gâché. A l'avenir vous n'agirez que sur mon ordre, tachez de vous en souvenir !! »

La progression reprit mais l'atmosphère était devenue plus lourde. L'action de l'inquisiteur avait laissé des traces dans l'esprit des hommes. Il fallait espérer que lors de l'affrontement ils ne seraient pas en proie à la vengeance et que la crainte de l'inquisiteur resterait la plus forte.

La colonne serpentait entre les masses noires des usines que l'on distinguait difficilement à travers le nuage de pollution alimenté par les cheminées , longs doigts tendus ver le ciel comme suppliant d'être sauvé de l'enfer irrespirable qu'ils avaient créé. Une passerelle, rongée par la rouille et les acides, céda sous le poids d'une escouade, entraînant les malheureux vers une mort certaine. Depuis l'accident avec l'inquisiteur, personne n'osa penser s'arrêter pour ces infortunés.

De temps en temps la cohorte croisait des travailleurs, écrasé sous le poids de leur respirateur archaïque, dans leur combinaison rouge et jaune. A chaque rencontre la même procédure était appliquée. Les civils étaient arrêtés, fouillés et incarcérés dans un camion cellule qui les ramenait à la base Arbites. Ceux qui ne se soumettaient pas au contrôle ou essayaient de s'enfuir étaient immédiatement rattrapés et exécutés.

A chaque fois ce n'était que de simples travailleurs apeurés dont le seul crime avait été d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Mais personne ne disait mot, soumis à la volonté implacable de Son représentant. Nul coup de feu n'était tiré. On se contentait de leur arracher leur masque. Ils s'effondraient alors, chenilles suffocantes qui croyaient pouvoir se transformer en papillon de la société par la force de leur travail. Ils étaient abandonnés sur place, le visage boursouflé par la suffocation, les chairs rongées par le poison, les lèvres noirâtres.

Pour la suite, il faudra peut être attendre septembre car je ne suis pas la de tout le mois d aout.

Bien à vous Phoenix