Voila un petit historique de moi Le reste des oks de la « Kroisad’Vert’ » sur Elnaur Delta était, méthodiquement éliminé par les Salamanders, les Black Templars, et une dizaine de régiment de la Garde Impériale. Mais la découverte de nombreuses tribus d’orks dans les régions équatoriales faisait présager le pire aux forces impériales, car bien que sous-dévolepées, ces bandes d’orks étaient tout de même dangereuses et pouvaient renverser le cours de la guerre si elles effectuaient une jonction avec les autres bandes plus développés, ou en attaquant de dos les armées impériales. C’est pourquoi le 4e Fergal avait été placé près de la ville de Kellersburg, ou une grosse bande d’orks sauvages tentait de rejoindre leurs cousins plus évoluées. La 6e compagnie devait contenir les orks au nord, alors que le reste du régiment se positionnait autour de la ville réduite en ruine par le bombardement orbital de la flotte salamanders.
Cela faisait trois jours que le première classe O’neil était bloqué dans ce bâtiment en ruine, trois longues et éprouvantes journées d’angoisse à rester cacher et à guetter le moindre signe du reste de l’Imperium. Il avait été coupé avec toute son escouade du reste de leur peloton trois jours auparavant, après que l’attaque orks sur la gare en ruine qui servait de QG au lieutenant MacPeterson, ait forcé le reste du peloton à se replier vers les dépôts de carburants tout proches, et le reste de la 6e compagnie. Dans la confusion de cette retraite, son escouade n’avait pas réussi à rejoindre à temps le lieutenant, car l’avancée rapide de l’avant-garde des orks cherchant à s’enfuire de la ville pour piller les dépôts de carburants et les camps de réfugiés, les avait placés des kilomètres derrière la ligne de front, et du reste du régiment, au milieu de ce qui avait été autrefois la banlieue nord de Kellersburgs. Esseulées les gardes s’étaient ensuite regroupés, sur ordre du sergent Jackson dans ce qui semblait être un théâtre.
O’neil se leva de son poste de guet en haut des loges et laissa la place à Fisher, qui grommelait, au sujet de la nourriture. C’était vrai que les réserves de nourriture étaient quasiment épuisées, que l’eau dans les gourdes etait croupie, et que les batteries des fusils laser et des photopack était presque épuisés eux aussi, Mais O’neil n’y songeait pas, car leur planque ne resterait pas longtemps cachée, en effet, les patrouilles orks passaient de plus en plus prés du théâtre, et on pouvait apercevoir au loin les feux du campement ork, qui annonçait l’arrivée du gros des forces orks pour le lendemain.
Profitant de sa dernière nuit de sommeil à peu prés calme, O’neil se dirigea vers le dessous de la scène ou lui et ses camarades avaient installé leurs couchages. Il se coucha sur le sol dans l’endroit le plus confortable qu’il put trouver, ferma les yeux, et essaya de revoir les verts pâturages de son enfance, la ferme de son père…Et oui cela ne faisait que trois mois qu’il avait quitté, sa famille, sa maison, et sa chère planète, pourtant ces trois mois lui paraissaient des années.
Il refoula ses larmes en pensant à sa famille une dernière fois, se releva et, conscient qu’il ne trouverait pas le sommeil, il rejoignit le cercle que formaient ses coéquipiers. Ils étaient tous regroupés autour d’un photopack orienté vers la sol et mis à la puissance minimum, autant pour économiser les batteries que pour ne pas alerter les orks avec de la lumière. Toutes les conversations tournaient autour de ce qui allait se passer demain avec l’arrivée du gros des orks, et les gardes ne se faisaient pas d’illusion sur ce qui allait leur arriver. Une bouteille de liqueur bon marchée, sûrement achetée au marché noir, tournait de main en mains. O’neil en bu une gorgée, et senti le liquide lui brûler la gorge. Mais il s’en fichait, et l’immonde liqueur le réchauffa tout de même.
Le regard de O’neil se figea sur le coin de la pièce, où le sergent Jackson et le caporal Mensk tentaient de réparer la radio du caporal, endommagée par des tirs orks, lors de la retraite. Elle avait l’air sacrément mal en point, mais ce n’était pas ce qui avait l’air d’inquiéter le plus le sergent, car il semblait que les communications étaient bloquées par quelque chose, ce qui empêchait même le sergent de communiquer avec le reste du peloton, avec son communicateur personnel, et de demander de l’aide. Ils étaient complètement coupés de ce qui se passait à des kilomètres de là, sur la ligne de front.
Soudain, un tir de fusils laser retentit, suivi du bruit d’un corps qui tombe. Le sergent se retourna d’un coup, furieux, pour savoir qui avait fait feu sans son ordre, mais il se retint de crier et courut vers le poste de guet. O’neil couru vers le poste de tir le plus proche pret à tirer au cas où les orks les auraient découverts. Tous les homes de l’escouades firent de même, le caporal Mensk se positionna prés de l’entrée, accroupis à une fenêtre du premier étage, Cobain et MacMahon se précipitèrent sur le bloter lourd camouflé dans l’entrée prés à couvrir toute la rue de leur feu, et Astor et De’Man quant à eux se placèrent sur le flan Est prêt à avertir tout le monde en cas de contournement ennemis. Fisher qui était au poste de gué au moment des faits, se plaça prés du sergent sur les ruines du toit, et chuchotât alors :
«_ Une de ces raclures d’aliens est arrivé à moins de vingt mètres du bâtiment sans que je le voie, il devait suspecter quelque chose. J’ai dut l’abattre avant qu’il ne donne l’alerte. Avec un peu de chance sa mort est passée innapercue, et personne ne s’apercevra de sa disparition.
_L’Empereur nous garde », murmura pieusement le sergent, en faisant signe de l’Aquila. Tous l’imitèrent silencieusement.
Mais un cri guttural, les ramena à la dure réalité…
Voila c'est tout pour aujourd'hui, la suite dans quelques temps