Voici un texte que j'avais posté sur le warhammer forum a l'époque, il doit avoir plus d'un an environ et je pense serieusement écrire une suite.Jeunes gobelins,
Avant d'aller vous jeter dans n'importe quelle bataille fut-elle drôle ou hilarante, gardez en mémoire que vos actes ne résonneront jamais dans l'histoire.Mais certains par la volonté de Mork restent inoubliables. C'est le cas de Zeubog.
En l'an de grâce 1704, une énorme invasion orque frappa l'Empire. Gorbad, dirigeant une armée que nul homme n'avait jamais vu, mettait à feu et à sang les fondations de Sigmar. Le Comte électeur du Solland Eldred rassembla ses troupes - bien que dérisoires face a cette horde. Mais son courage allait faire de cette bataille l'une des plus héroïques que l'Empire ait jamais connue. Le texte qui suit ne raconte pas cette histoire.
Année 1704
Région Solland
Lieu historique de la bataille de la couronne du Solland
13h04"Hiark!!!!"
"Cassos "
Furent les derniers mots de Fourzig, chef des "couilles de loups" ; un satané kamikaze gobelin se trompant de cible le percuta. « Cela fait partie des nombreuses morts possibles pour un gobelin » pensa Zeubog. L'occasion était trop belle : n'écoutant que son faible courage Zeubog tenta de diriger Grouark son loup 'domestique' vers la tête de son régiment encore surpris par la perte de leur chef.
'Les gars Fourzig y m'a dit que j étais le chef avant qu'on parte c est moi l'chef!!' piailla Zeubog.
Ce qui généralement se serait terminé dans un bain de sang comme toute prise de commandement qui se respecte n'eut pas lieu. Grouark, étant maintenant le plus gros loup, montrait ses canines et grognait. Comme tout bon chevaucheur de loup le sait : le loup fait, le gobelin suit.
Réalisant le succès de son oeuvre il saisit l'épée de Fourzig de l'amas de chair et de bois.
« Enfin Chef » pensa-t-il. Déjà que faire partie des couilles de loups était prestigieux... Mais là chef!
A moi les gobelines, rêva Zeubog, tout en amenant hors du combat son escouade. Il reviendrait après que les idiots d'orques se soient jetés dans la mêlée. Ces énormes brutes tailleraient sûrement en pièces ces humains.
Grouark soulevait sa queue, signe du mâle dominant, et Zeubog ne cessait de lancer des petits cris. La meute se dirigea vers la forêt la plus proche. Zeubog en bon chef autoproclamé commença à aboyer des ordres aussi inutiles qu'illusoires. Naturellement, une meute de loups en forêt est tout sauf disciplinée. Voyant que ses troupes commençaient a flâner voire à chasser le squigg-rabbit Zeubog se prépara à lancer un cri capable de faire rougir un orque noir.
Mais il fut stoppé net par son coursier. En effet Groark se mit a courir a vive allure et Zeubog dut saisir les derniers poils de l'arrière train de son loup pour ne pas tomber. Arrivant tant bien que mal sur le dos de son immense canin tentant désespérément de tirer sur les poils de son monstre, il fut bien incapable de changer la direction. Prenant son mal en patience Zeubog se redressa.. Tandis que les arbres défilaient, notre jeune officier comprit sans nul doute ce qui pouvait rendre incontrôlable son loup et maudit la reproduction lycosienne. Le paysage bucolique n'était pas pour ragaillardir le chevaucheur esquivant branche sur branche. « Un gobelin seul est un gobelin mort » comme dit l'adage et Zeubog perdait toute son assurance de chef au fur a mesure que Groark traversait l'étendue ocre.
Soudain une louve apparut à l'horizon guettant elle aussi son futur compagnon. Groark stoppa net. Zeubog fut propulsé à la vitesse d'un boulet de canon brandissant son épée tel un héros de Cathay (sans nul doute son poids), parcourut quelques mètres et s'arrêta net dans quelque chose de mou. Il se redressa en prenant appui sur son épée ; elle était figée dans une créature! « Quelle chance ! » se dit-il. Retirant sa lame, un râle émana de la chose qui ressemblait fortement à un humain en couleurs criardes. La journée s'annonçait on ne peut mieux (cela faisait longtemps qu'il n avait pas mangé d'humain).
C'est ainsi que le messager officiel du Comte de Solland fut occis, réduisant a néant tout espoir de renforts.Un bout d'humain dans sa sacoche et une dague récupérée, Zeubog put reprendre Groark.
Les histoires d'amour de loups sont aussi brèves qu'intenses.
Bon maintenant je vais lire vos oeuvres