La bataille en Lacrynia

Bon voilà, j'ai mis cette histoire (tapé par moi Very Happy

), plus fantastique que Warhamerienne (je sais pas si sa existe). Je les tapais pour le jeu Aguératon. Voilà bonne lecture... (je sais y a a beaucoup).

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Les nains du Seigneur Umgrim marchaient depuis un nombre important de jours. Les nains n’étaient pas de grands voyageurs, et leurs petites jambes ne leurs permettaient pas de parcourir de grandes distances en un minimum de temps. Les elfes qui faisaient partis de son armée les ralentissaient énormément, peut être étais ce à cause de leur condition de détention. Comme tout bon nain qui se respecte, Umgrim et ces hommes ne supportés pas cette race, et seul était présent sur son royaume des esclaves, qui, dès qu’il fallait les sacrifier, n’hésitait point. Les dix milles hommes qui composaient l’armée du Seigneur nain n’étaient pas faciles à manier, et coûté énormément de vivres et de ressources en générale.

Ils avaient reçus, lui et le Seigneur Archélaos, l’ordre d’aider par tout les moyens la petite mission envoyée pour récupérer le corps de Seigneur Shiva, grand créateur de la guilde de l’Ordre des Démences. Umgrim n’avait pas été dur à convaincre, et rien qu’à l’idée de tuer des elfes, il s’engagea dans cette mission périlleuse. Après une concertation au quartier général de l’Ordre, les deux Seigneurs avaient convenues qu’une bonne vieil diversion ferait l’affaire. Le nain était conforté dans cette idée par la facilité de tromper un elfe, être stupide selon lui.

L’armée du nain arriva au petit matin, le soleil affichant la fin de la matinée. Il fallait maintenant disposer ces hommes sur une ligne de bataille. Seul la discipline pouvait lui faire remporter la victoire. Il avait été chargé par le Seigneur Archélaos de mener sa propre batailles sur le flanc gauche de l’armée de son compère.

L’état major de Umgrim se réunit en milieu d’après midi, après un délicieux repas, arrosé bien sur de nombreux litres de bières. Chaque grande race composant l’armée du Seigneur nain étant représentée par un lieutenant, élue par ses partisans. C’est ainsi que trolls, hommes et elfes prirent la parole pour exposer leur point de vue et la stratégie à adopter pour gagner un temps qui serait précieux pour ses compagnons. Il fut convenue par ses conseillés de monter un centre fort composé de quatre milles nains. Le flanc gauche fut occupé par toutes les troupes rapides composées principalement de centaines de chevaliers et de dizaines de gryphons, manié de main de maître par des nobles du royaume. Il fût aussi convenu qu’une ligne de mille elfes serait déployé pour encaisser la charge féroce des elfes eunuques composant le royaume de Lacrynia. Le flanc gauche serait quand à lui tenu par deux milles archets, empêchant ainsi une charge de flanc dévastatrice. Les troupes avaient disposées principalement en fonction du terrain. Le flanc droit comprenait un petit bosquet, permettant aux troupes arrivant en face de caché la cavalerie qui ne manquerait pas de faire des ravage dans les lignes ennemis. Sur la gauche, une colline permettraient aux archets de faire des tirs directs quand l’ennemis se feraient plus menaçant.

La journée avancé à grand pas, et l’atmosphère se faisait de plus en plus pesante. Les troupes s’étaient mis en place et commencé à s’agiter. Le crépuscule faisait apparaître un ciel rougeâtre.

Umgrim aiguisait une fois de plus sa hache ornementée de magnifiques runes. Elles procuraient à l’arme une efficacité amélioré, permettant entre autre de la rendre plus légère, et ainsi plus maniable. Les généraux nains se préparaient aussi au combat. Il est de tradition dans la Seigneurie de Umgrim que les généraux se trouvent en première ligne, pour exhorter les troupes en combat.

La nuit était tombé et un hurlement déchira l’atmosphère. Ce devait être encore un éclaireur elfe qui se fit prendre. Les elfes eunuques étaient, dit-on, des êtres menaçants et agressifs, ne faisant pas de quartier. Aucune réédition n’était possible, et le combat se solderait forcément par un immense bain de sang. Umgrim rigolait à chaque cris, la mort d’un elfe ne lui provoquant aucun sentiment.

Un éclaireur revint bientôt. Sa silhouette se détachant de plus en plus de la pénombre, elle laissant entre apercevoir une flèche fichée dans sa poitrine. Le souffle court, il prit alors la parole :
- Mon suzerain, les elfes ennemis sont nombreux… A première vue, je dirais qu’ils sont au moins 50.000, mais ceci…
- Ton avis ne m’intéresse point, je veux un nombre précis, pas une estimation. Qu’on-t- il comme troupe?
- L’ombre du royaume et la nuit se faisant pressante, je n’ai pu voir exactement…
Umgrim saisi alors sa hache et décapita promptement l’elfe lui faisant face. Son incapacité à remplir sa mission avait irrité au plus au point le Seigneur nain.

Sa garde rapprochée s’agitait alors. Les haches furent sorties, mais il s’avérait que un messager envoyé par Archélaos fut envoyé à sa rencontre. Après lui avoir lui le message, Umgrim s’adressa alors à son scribe personnel :
- Mes éclaireurs m’ont rapportés que des dizaines de milliers d’elfes du pays du Lacrynia se rassemblaient en vue de nous attaquer. La bataille va être rude, mais après, se ne sont que des elfes que nous avons en face de nous.
L’assemblée éclata alors de rire. Le Seigneur reprit alors :
- Si un de nous deux éprouvent des difficultés, il faut se prévenir. L’entre aide est une des clés de la victoire. Va porter ce message à ton maître, et ne te fait pas prendre.
Le messager pris le parchemin tendu par le scribe et parti en courant.

Quelques instants après le départ de l’homme du Seigneur Archélaos, un corps résonna et surpris tout le monde. Il fut suivit d’une volée de flèches enflammées, qui teint alors le ciel jusqu’alors noir d’un rouge ensorcelant. Surpris, des centaines d’hommes furent atteints par les flèches et des cris de douleurs furent alors perçus.

La tente abritant le quartier général de l’armée naine s’alertait alors. Umgrim, essayant de couvrir le bruit des troupes se mettant en place, il hurla alors :
- Thorin, mon fidèle compagnon, prend le commandement du flanc gauche de mes unités naines, et toi Alrik, prend la partie droite, je m’occupe du centre.
Chaque lieutenant parti en courant, leur hache la main.

La bataille allé être rude, et le surnombre des ennemis se fit s’avoir à la vue des milliers de flambauts allumés…

La bataille au pays de Lacrynia avait débuté dès le début du couché du soleil. La soudaineté de l’attaque des elfes eunuques avaient surpris tout le monde. Des milliers de flèches avaient étaient tirés avant que l’armée de Umgrim put se mettre en place. Les pertes avaient déjà assez conséquentes. Des centaines d’elfes de la première ligne de bataille avaient été mis hors combat.

Umgrim courait du plus vite qu’il le pouvait, allant au devant de ses unités naines, parfaitement disposées en carrés ordonnés, près à recevoir l’ennemis. Les elfes, qui avaient été soigneusement placés au devant de l’armée, subissaient de plus en plus de pertes. Le général nain, accompagné de ses trois portes bannières, et de son groupes de musiciens, ordonna à ces derniers de jouer pour prévenir les archets d’ouvrir le feu sur les elfes eunuques. Les tambours raisonnèrent alors, les cors les accompagnant de leur musique grave.

D’immenses feux s’allumèrent alors sur la colline. On distinguait alors plusieurs personnes se déplaçant dans les rangs amis, s’en aucun doute pour enflammer les flèches, donnant ainsi la possibilité aux troupes en contre bas d’avoir une meilleur visibilité. Les flèches furent tirées en une salve, relativement bien synchronisée. Elles éclairèrent ce ciel d’encre, devenu si sombre par les évènements auxquels il assistait. Les traits tombèrent sur les êtres du pays de Lacrynia. Une deuxième, puis une troisième salve eurent raisons de nombreux elfes en face. Les ennemis pouvaient tout de même se permettre de supporter quelques pertes, leur supériorité numérique surclassant l’armée naine.

Umgrim hurlait alors à ces tambours :
- Faites tirer les elfes qui nous accompagnent, ils ont bien gagnés le droit de se venger…
Les musiciens se mirent alors à jouer de plus belle, et les elfes devant les blocs de nains tirèrent d’un seul trait, mais malgré les quelques feux qui avaient été allumés dans le camp ennemis, que se soit à cause des carcasses de consumant ou bien un arbre prenant feu, la visibilité était mauvaise, et nombreuses furent les flèches qui n’atteignèrent pas leur but.

On put alors apercevoir, après un grand moment d’échangent de tir, les flambauts amorcer un mouvement. On pouvait voir, après les quelques sons de cors, que l’ennemis se rapprochaient dangereusement des lignes. Les elfes, seul devant tant d’ennemis, prirent peur. Mais les nains se situant derrière eux montrèrent leurs haches, et ils comprirent vites qu’ils ne pouvaient fuir, et que leur salut serait donné, soit par les elfes eunuques, soit par les nains. Leur peu de fierté qu’il avait les fit se retourner pour faire face à l’ennemis. Ils saisirent alors leurs arcs pour tirer une dernière volée de flèches, puis saisir leurs lames.

Les combats s’engagèrent alors. La charge de l’ennemis fut féroce, et c’est au premier instant du combat que les pertes se firent les plus lourdes. A la vue des nombreux elfes s’entretuant, de quel coté qu’ils soient, provoquèrent la joie des nains se situant derrière.

Umgrim, se situant au première loge, vit les premiers combats s’engagés entre elfes et nains. Les haches découpant et s’enfonçant dans les corps de leurs ennemis, et la grâce des elfes décapitant, tel un art, les nains. Le général nain ne put se contenir lorsqu’il vit, face à lui, des dizaines d’elfes, lui fonçant dessus. Il saisit sa hache runique par son manche, et la fit tournoyer au dessus de sa tête. Les elfes eunuques étaient de braves guerriers, mais face à un seigneur nain, ils ne pouvaient pas grands choses. L’arme du général retombait à chaque tour qu’elle effectuait, tuant ses ennemis avec force. Umgrim fut bientôt entouré de dizaines de cadavres.

La charge des elfes eunuques étant passé, les nains s’étaient ressaisis, et essayés de contenir tant bien que mal le nombre croissant d’ennemis. La bataille atteignait son sommet, le rouge remplaçant bientôt le vert de la douce herbe. Un messager saisit par derrière Umgrim, qui faillit le tuer. Se contrôlant, il lui demanda ce qu’il se passait. L’homme, qui ne portait point son blason, lui lit le message de son maître Archélaos. Les paroles avaient été dur à encaisser, et il savait alors que son allier était en grand danger. Il dit brusquement au messager :
- Mon petit, dit à ton maître que moi aussi, je suis en grande difficulté, je viendrais quand j’en aurais fini avec cette saleté d’elfe.
L’homme face à lui pris note et repartis au pas de course vers l’autre champ de bataille.

Dans la relative pénombre qui faisait face aux archets, des mouvements se firent sentir. Le lieutenant Hanz, dirigent les archets de main de maître, était inquiet. Après quelques réflexions avec son petit quartier général, il pris deux décisions. La première fut celle de prévenir son général que des mouvements se faisaient sentir sur son flanc droit, et la seconde fut que ses deux milles archets tireraient à l’aveuglette sur ce qui se trouvait face à eux. Les hommes chargés d’enflammer les flèches des archets passèrent dans les rangs, donnant ainsi les ordres. Beaucoup de soldats furent étonnés, mais les ordres étaient les ordres, et personnes n’osa contredire le lieutenant. Quelques instants plus tard, ils bandèrent tous leurs arcs, laissant entre apercevoir un bruit de corde. Au son du cor, les archets lâchèrent leurs traits. Dans un éclair de luminosité, tout les hommes se figèrent. D’énormes silhouettes furent aperçus, il semblait même que celle-ci appartiennent à des trolls. Hanz s’affola. Il donna alors l’ordre de faire feu à volonté. Les archets ne prenaient même plus le temps d’enflammer leurs flèches. Les hommes perçurent alors des bruits de pas lourds, et ils virent bientôt les silhouettes se rapprocher de plus en plus vite. Certains prirent peur et s’enfuirent, d’autres dégainant leurs épées dans un instant de folie. Hanz savait que le moral de ses troupes était au plus bas, et lui aussi sorti son épée du fourreau et se mis en première ligne. Il hurla alors de sa voix la plus grave :
- Un lourd fardeau repose maintenant sur notre dos, et si nous échouons, Umgrim et ses nains mourrons. Battez-vous jusqu’à la mort si il le faut, mais ne me faites pas défauts.
Se tournant vers les ennemis lui faisant face, il tendit son arme vers l’avant et chargea promptement. Les hommes, qui étaient archets aux début de la bataille et hommes d’armes à présent, furent galvanisés par les paroles de leur chef, et dévalèrent ainsi la colline à la rencontre d’une mort qui ne manquerais pas de les toucher.

En contre-bas de la colline, Umgrim sentait la victoire lui échapper. Ses nains s’étaient battus bravement mais le surnombre de l’ennemis était écrasant. Le général nain devait être à son cinquantième elfes, mais toujours plus se jetais sur lui, la haine se lisant sur leurs yeux. Dans un bref moment de répit, il appela un soldat qui se battait à ses cotés et lui dit :
- Va trouver mes musiciens, ils se sont mis en retraits lorsque les combats ont commencés…
Il s’arrêta, saisit une petite hache de lancée accrochée à sa ceinture, et la lança avec force derrière le nain. Elle alla se planter dans la tête d’un elfe qui eu le crâne tout simplement fendu en deux. Le général repris alors :
- Et dit leurs de donner le signal.
Le nain ne semblait pas comprendre. Irrité, Umgrim hurla :
- Fais ce que je te dis.
Le nain partis en courant et le seigneur repris de plus belle le combat.

Les destriers commençaient à s’agités. Ulrik, le lieutenant commandant les chevaliers, avait regroupé ses hommes dans le petit bosquet situé sur la gauche de l’armée naine. Il attendait le signal pour lancer sa cavalerie, quel soit montée ou ailée. Le fracas des armes provoquait un bruit horrible. Ulrik commençait à se poser des questions, et si il n’avait pas entendu le signal ? Se serait de sa faute si ils perdaient la bataille. Il fut soudain sorti de ses pensées par le bruit des tambours et des cors. Lançant un regard à droite, puis à gauche, il avança doucement vers ses hommes, puis il prit la parole :
- Messeigneurs, cette charge est décisive. Nous devons coûte que coûte anéantir l’infanterie ennemis.
Il baissa alors la visière de son heaume, saisis la lance de cavalerie qui lui fut tendu, et s’élança dans un bruit sourd de sabot. Il suivit tout d’abord une trajectoire droite avant d’entamer un virage. La nuit était à leur avantage, et il ne subir aucune perte avant d’arrivait au corps à corps. Quelques mètres séparés la cavalerie lourde de leurs ennemis. Les chevaliers, dans un même mouvement, baissèrent leurs lances. Un fracas s’ensuivit. Les lances transperçaient chairs et armures. Ils s’enfoncèrent profondément dans le flanc de l’armée ennemis. Les elfes eunuques, plus féroces et plus acharnés que leurs cousins, prirent tout de même peur et partirent face à la charge des nobles humains. Les humains montés à dos de gryphons, avaient reçues comme consignes de couper toutes retraites à leurs ennemis. Ils s’étaient envolés et c’étaient placés discrètement dans le dos de l’armée elfe.

Les nains, après toute une soirée de combat, étaient harassés de fatigue. A la vue des hommes venues les aidaient, ils remirent du cœur à l’ouvrage et se lancèrent à la poursuite des fuyards.

Umgrim suivit le mouvement, courant après les quelques opposants qui lui avaient fait face quelques instants auparavant. Il planta sa hache dans le dos d’un couard et une gerbe de sang gicla sur son visage. Il avait l’air dégoûté, non pas parce que c’était du sang, mais parce que c’était du sang d’elfe. Il aperçue, dans la confusion, un elfe, tenant en échec nains et chevaliers. Umgrim, intrigué, se fraya un chemin jusqu’à cet opportun. L’elfe manié ses deux lames elfiques avec grâce, des années d’entraînement apparaissait dans chacun de ses mouvement. Le seigneur, sentant que ses hommes étaient incapables de rivaliser avec cet être, décida de s’engager. L’elfe se tourna alors vers le nain et lui adressa la parole :
- Que venez vous donc faire ici, sur les terres de ma maîtresse. Vous mourrez tous, autant que vous êtes.
- Est ce comme cela qu’un elfe s’exprime, rétorqua Umgrim. Cessez de parlez et agissez…
L’elfe, irrité, serra ses armes et les fit tournoyer dans les airs avant de les faire retomber sur le nain lui faisant face. Umgrim eu a peine le temps de parer les deux lames que l’elfe l’assena de coup, plus rapide les uns que les autres. Le nain fut mis en difficulté, et le seigneur elfe réussit à passer sa garde, lui laissant une vilaine épée plantée dans le bras gauche. Umgrim fut plus qu’irrité d’avoir laissé passer l’arme d’un elfe. Atteint par la douleur et la rage, il hurla d’un cri guttural. Saisissant la hache runique à ses pieds, il leva l’arme et la fit retomber sur le sol, l’elfe ayant facilement esquivait le coup. Relevant son arme, il repartis de plus belle à l’assaut de son ennemis. Mais d’un magnifique mouvement, l’elfe désarma Umgrim d’un mouvement inattendu. Le seigneur nain se retrouva à terre. L’elfe leva son arme pour achevait sa victime lorsque le nain saisi sa dernière hache de lancée qu’il planta promptement dans la poitrine de son ennemis. L’elfe tomba alors à genoux, lâchant ses armes dans un désespoirs palpable. Umgrim se releva et saisit la hache runique qu’il avait laissé tomber. Levant sa hache au dessus de sa tête, il lança à son ennemis :
- Tu t’es bien battus, mais que peux un elfe face à un nain.
L’elfe leva la tête et cracha sur le nain un mélange de sang et de salive. Le nain abaissa sa hache et décapita l’être avec lequel il avait été opposé. D’un ton ironique, il lança :
- Je suppose que c’était ta dernière volonté.

Les gryphons montés par de nobles seigneurs se battaient avec brio. Mais ils virent le flanc droit flancher sous les assauts d’immenses trolls. Le lieutenant qui dirigeais le groupuscule pris son cor se situant sur le dos de sa monture et en sonna. Comme un seul homme, les gryphons s’envolèrent et prirent de l’altitude. Arrivés à hauteur des énormes monstres, ils piquèrent vers le sol. Le lieutenant Heinz rattrapa son gryphon de justesse, sa lance se fichant dans le coup d’un des trolls. La bête retomba lourdement sur le sol, écrasant les malheureux archets qui les opposés. Des dizaines de créature tombèrent après le premier passage des gryphons. Ils reprirent alors de l’altitude, effectuant des gestes longuement répétés à l’entraînement. Ils repiquèrent de plus belle, laissant cette fois si la possibilité aux énormes montures de frapper. Les trolls, déjà affolés, tournèrent les talons.

Dans leur folie meurtrière, et pour venger tout leurs frères d’armes, les chevaliers poursuivirent et fauchèrent les elfes en fuite, les massacrant sans pitié. Le groupe s’éloignait rapidement du gros de l’armée. Ulrik commençait tout de même à se poser des questions. Cette victoire était trop facile. Suffisait-il d’une de leur charge, aussi bonne soit-elle, pour terrasser une armée dix fois plus nombreuse que eux. Ils pénétrèrent dans un bois, étant la principal composante du pays de Lacrynia. Ulrik leva le bras pour faire arrêter ses cavaliers. Après un petit moment, ils se regroupèrent. La nuit empêchait de voir ce qu’il se passait au alentours. Des bruits étranges s’élevèrent alors. Des plaintes semblait-il. Puis une flèche fusa, puis deux… Les chevaliers, malgré leurs épaisses armures, tombés les uns après les autres.

Umgrim, après une course pour rattraper les fuyards, s’arrêta à la lisière des bois qui lui faisait face. Des hurlements se firent vite entendre. Umgrim hurla de toute sa voie :
- Soldats, arrêtés, repliez vous. Eloignons nous de cette forêt.
Mais la haine des nains était forte, et beaucoup poursuivèrent tout de même leurs ennemis séculaires. Les nains, par peur de se faire tuer par leur chef dément, se regroupèrent autour de lui. Les crient qui transpercées la nuit, se faisaient de plus en plus nombreux, puis retombèrent, laissant place à un silence à faire peur les plus courageux des hommes. Les nains s’observaient, l’inquiétude se lisant dans leurs yeux. Une flèche alla se ficher dans le cou du petit être qui se trouvait à coté de Umgrim. Une autres abattit alors un autre soldat. Umgrim, étonné, repris vite les choses en main.
- Allez, formez un carré, les hommes qui possèdent encore des boucliers face à la foret, les autres derrière. Allez plus vite que sa.
Les flèches se faisaient de plus en plus nombreuses, abattant les nains à une vitesse impressionnante. Déjà des hommes détalaient. Umgrim, ne trouvant plus ses musiciens pour transmettre ses ordres cria :
- Marche arrière, face à la foret, seul l’organisation minimisera les pertes.
Des dizaines de soldats tombaient, des flèches plantaient dans leur corps. La nuit rendait impressionnant le piège qui leur avait été tendu.

Les nobles montaient sur leurs gryphons tournoyaient au dessus de la foret. Des crie commençait à se faire entendre. En effet, il ne voyait pas ce qui se passait au dessous de eux, la nuit rendant imperceptible la vision des hommes en contre bas. Ils étaient inutiles. Se sentiment d’impuissance était terrible. Puis des flèches se firent sentir autour d’eux. Certaines atteignaient tout de même leur but. Les montures, aussi endurantes soient-elles, ne supportaient plus les dizaines de carreaux qu’elles reçurent. Elles tombèrent ainsi les unes après les autres, s’écrasant lourdement sur le sol.

Umgrim sentait la fin proche. Des bruits de nombreux pas s’entendaient autour de eux. Comme si on les encerclés. Mais que pouvait-il faire? La nuit était cette fois si inconvénient des plus grave. Umgrim hurla à la centaine d’hommes qui lui restait :
- Messieurs, vous vous êtes bien battus, faites face à l’ennemis, et mourrais honorablement. Faisons payer à ces saloperies d’elfes très cher leur victoire.
Sur ces mots, tous hurlèrent à l’unissons, et dans un même élan, ils se lancèrent à la rencontre de leurs ennemis invisibles. Des bruits de combats commencèrent à se faire entendre. Umgrim arrivait, fou furieux, sur ses ennemis, les tuant les uns après les autres. Il fut rapidement isolé et encerclé par ses ennemis. Les combats se faisaient rudes, des dizaines de cadavres jonchant le sol autour du seigneur nain, qui se battait avec l’énergie du désespoir. Un gryphon tomba non loin de Umgrim, écrasant quelques elfes dans sa chute. Les choses se faisaient de plus en plus ardues. Umgrim recevait un coup dans sa jambe droite. Tombant un genou au sol, il se releva et repartait de plus belle. Un second coup lui transperça à nouveau le bras gauche, déjà endommagé par son combat avec le seigneur elfe. Sentant ses forces l’abandonnait, il tomba au sol, dans un fracas d’armure. Un elfe leva son arme pour achever sa victime.

C’est alors qu’un cor raisonna dans la nuit. Umgrim savait que celui ci était le bruit d’un instrument elfe, mais il lui paru d’une beauté tel qu’il lui redonna espoir. Les elfes, sans explication, repartirent alors dans un même mouvement, abandonnant les combats engagés jusqu’alors. Umgrim ferma les yeux, étonnait par se répit.

Un nain réveilla son seigneur avec vigueur. Le nain ouvrit doucement les yeux, les clignant à plusieurs reprises. Plusieurs nains levèrent leur Seigneur. Dans un mouvement lent, ils s’éloignèrent de la foret qui avait coûté tant de vie à son armée, et prirent la direction de la ville à laquelle ils avaient donnés rendez-vous à Archélaos.

La victoire, si l’on pouvait appelé cela une victoire, avait été remporté, mais à quel prix. Des dizaines des milliers de soldats avaient péris. Heureusement, la plupart de ces victimes étaient des elfes.

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